Quel est le rôle de l’Isemar ?
On assiste les collectivités locales, la CCI, l’Union maritime et le Grand Port Maritime par notre vision à la fois de compréhension des enjeux d’ici, mais surtout de notre expérience de la façon dont ça se passe ailleurs.
On est un observatoire et on produit beaucoup d’études, à l’échelle locale, nationale ou internationale. Ça nous permet d’avoir une connaissance globale. Pour résumer, on est au service de notre territoire en essayant d’avoir une lecture pragmatique des questions portuaires. Ça veut dire bien comprendre à la fois ce qui se passe à Cheviré, à Montoir, à Donges, à Saint-Nazaire, ce que veulent les entreprises, les collectivités, le contexte social…
Cet institut, c’est donc une particularité de Nantes Saint-Nazaire et il a permis aux acteurs de bien connaître leur port. Ça explique aussi l’engagement qu’il peut y avoir, tant de la CARENE, de Nantes Métropole, du Département et désormais de la Région.

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Quel est le visage du port de Nantes Saint-Nazaire aujourd’hui ?
Il y a en fait quatre ports. D’abord, un port énergétique autour du pétrole, du gaz et du charbon. Il a, dans ce cadre, une dimension plutôt interrégionale : on fournit les Pays de la Loire et la Bretagne en électricité, en gaz et en carburant. C’est aussi celui qui est le plus en danger car on ne connaît pas l’avenir sur le long terme de la raffinerie et la centrale de Cordemais est menacée à court terme.
Ensuite, on a un autre port de dimension interrégionale que l’on appelle le port agricole. Aujourd’hui, ce sont les sorties de céréales qui représentent, en gros, les bonnes an…